Quelle que soit la quantité de tabac que vous avez consommée, dès que vous décidez d’arrêter de fumer, les résultats sont immédiats pour votre santé. C’est le cas par exemple de la nicotine et du monoxyde de carbone qui disparaissent immédiatement de votre organisme. Or leur présence empêche une oxygénation fluide du sang. En dehors de cette réaction, découvrez dans cet article ce qui se passe dans votre corps lorsque vous arrêtez de fumer.
Effets constatés dans les 3 premiers mois
Comme nous l’avons souligné plus haut, l’ex-fumeur ressent des effets immédiats après sa dernière bouffée, qu’il s’agit des cigarettes classiques ou des cigarettes électroniques. Visitez https://www.jeremie-renier.com/2022/06/12/la-cigarette-electronique-darret-du-tabac-sans-risque/ pour en savoir plus sur les risques des cigarettes électroniques. Lorsque vous arrêtez de fumer, les tous premiers effets se constatent à partir des 20 premières minutes.
20 minutes après votre dernière bouffée de cigarette, votre pression artérielle et votre rythme cardiaque descendent et reviennent à la normale. En effet, la nicotine durcit les artères, ce qui accélère la pression sanguine et les pulsations cardiaques. 8 heures de temps après l’arrêt, on constate une réduction importante de la quantité du monoxyde de carbone et de la nicotine présente dans le sang. Ce qui favorise l’oxygénation des cellules.
Entre 24 et 48 heures après, le corps est complètement débarrassé de la nicotine et d’autres substances chimiques. Ainsi, les poumons reprennent peu à peu leur souffle, commencent par éliminer les résidus de fumée et l’ex-fumeur retrouve son goût et son odorat. A partir de la 2ème semaine jusqu’au 3ème mois de l’arrêt du tabac, le risque d’infarctus diminue grâce à la normalisation de la coagulation du sang, les bronches sont désencombrées et la respiration devient plus stable. La toux et la fatigue s’estompent et l’organisme retrouve peu à peu sa vigueur.
Effets constatés après 3 mois
Entre le 3ème et le 9ème mois d’arrêt du tabac, on constate un remarquable renforcement du système immunitaire. L’organisme devient de moins en moins sensible aux agressions extérieures et les risques d’infection sont réduits. L’absence du monoxyde de carbone dans le poumon favorise la croissance des cils bronchiques, permet l’évacuation des mucus des bronches et augmente la capacité d’auto-nettoyage des poumons.
Après un 1 an et plus d’arrêt, vous réduisez à plus de 50 % ses différents risques de maladies liés à sa consommation de tabac tels que le risque de crise cardiaque. Au bout de 10 ans et plus de sevrage, l’ex-fumeur ayant arrêté tôt, pourrait bénéficier de la même espérance de vie qu’une personne n’ayant jamais consommé du tabac.
En résumé, lorsque vous arrêtez de fumer, vous réduisez tout risque de crise cardiaque, d’infarctus et autres formes de cancer. C’est une démarche qui vous revient moins chère que tout autre traitement ou intervention médical ou chirurgical. Ainsi pour faire disparaître tout risque d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral, arrêtez de fumer le plus tôt vous serait beaucoup plus favorable. Cette recommandation est également valable pour les jeunes. Si ces derniers arrêtent de fumer plus tôt, ils réduisent les risques de développement d’athérosclérose, de la thrombose et du spasme coronaire dus à la disparition de la nicotine et du monoxyde de carbone dans l’organisme.